Au cours des 9 premiers mois de l'année 2024, 59 727 testaments ont été enregistrés, selon les chiffres de notaire.be. Ce document personnel vous permet de déroger à la répartition légale de l’héritage. Dans quelles situations un testament peut-il être utile et combien coûte-t-il ? Trouvez les réponses à vos questions dans cet article de blog.
On associe souvent le testament et l’héritage à un stade avancé de la vie. Par conséquent, de nombreuses personnes repoussent la rédaction de leur testament, en pensant qu’il ne sera nécessaire que plus tard. Toutefois, la protection et la répartition de la succession sont des démarches judicieuses, quel que soit notre âge.
À votre décès, vos biens reviendront automatiquement à vos héritiers, déterminés par la loi. Vous préférez qu’il en soit autrement ? En rédigeant un testament, vous pouvez décider de léguer (une partie de) votre patrimoine à d’autres personnes. Renseignez-vous sur les droits de succession.
Nous présentons les différentes situations dans lesquelles un testament peut se révéler utile.
Vous avez généralement d’autres héritiers légaux : votre conjoint, vos parents, vos oncles et tantes, vos neveux et nièces. Si aucun héritier n’est trouvé, votre héritage (argent, maison, art...) va à l’État belge.
Vous pourrez éviter cette situation en léguant votre héritage à une œuvre de bienfaisance ou à un(e) ami(e) à l’aide d’un testament.
De moins en moins de personnes décident de se marier. Faire une déclaration de cohabitation légale est une bonne alternative. Du point de vue de la loi, il y a néanmoins plus de contraintes que dans le cadre du mariage.
En cas de décès, votre partenaire hérite uniquement de l’usufruit sur le logement familial et son contenu, alors que le partenaire marié hérite de la totalité de la succession en usufruit et plus s’il n’y a pas d’enfants. À moins que vous ne vous y dérogiez dans un testament.
Si aucun testament n’a été rédigé, tout revient à vos héritiers légaux. Votre partenaire n’hérite de rien. Vous avez donc tout intérêt à rédiger un testament.
Cette forme de ménage qui comporte des beaux-enfants, des enfants à soi et de nouveaux partenaires est un peu plus complexe. La désignation bénéficiaire ne peut pratiquement se faire que par le biais d’un testament.
Découvrez d'autres situations où la rédaction d'un testament peut se révéler utile.
On peut en principe rédiger un testament soi-même, sur n’importe quel support. Il est valable tant qu’il est écrit à la main et qu’il comporte votre nom, votre signature et la date.
Vous ne devez pas nécessairement faire appel à un notaire. Bien entendu, vous courez alors le risque que le contenu de votre testament ne tienne pas compte des possibilités légales. Les conseils d’un notaire ou d’un expert peuvent donc s’avérer précieux.
Pour ne pas courir le risque que le contenu du testament ne tienne pas compte des possibilités légales, la plupart des gens se font assister par un expert ou un notaire. Un testament notarié coûte en moyenne entre 400 euros et 500 euros.
Vous pouvez le modifier autant de fois que vous le souhaitez et il ne prend effet qu’après votre décès. Nous vous recommandons de l’enregistrer auprès d’un notaire au Registre Central des Testaments. Ainsi, vous avez la garantie que vos volontés seront respectées. L’enregistrement d’un testament manuscrit coûte en moyenne 100 euros.
Nous espérons que votre testament devra être consulté le plus tard possible, mais en l’établissant, vous avez la certitude que vos souhaits seront respectés au moment de votre décès.
Si vous vous demandez encore s'il est utile de rédiger un testament, la réponse est oui. En tant que spécialiste funéraire, DELA est quotidiennement confrontée aux conséquences d’un décès et aux aspects juridiques afférents, notamment le partage des biens. Notre conseil ? En vous préparant correctement à votre décès et à vos funérailles, vous faciliterez la tâche de vos proches quand ils devront gérer votre héritage et votre succession.